L’économie du Royaume-Uni a subi d’importantes perturbations liées à la sortie de l’Union européenne. Si le Brexit ne semble pas avoir été une opération gagnante, le cataclysme annoncé par certains n’a pas eu lieu pour autant.
“Take back control” (“reprendre le contrôle”), tel était le slogan des Brexiters, les partisans de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, lors de la campagne électorale pour le référendum britannique sur le Brexit en 2016. Une promesse de souveraineté retrouvée, de contrôle des frontières et de prospérité.
D’un point de vue économique, la sortie de l’UE devait signifier la fin de la contribution au budget européen. Et donc plus d’argent pour le Royaume-Uni et plus de liberté dans sa gestion. Si la croissance de l’économie britannique a été très faible en 2023, marquée par une période de récession au deuxième semestre, le PIB a rebondi en 2024.
Plus largement, selon la une du quotidien britannique The Independant parue le 5 janvier 2025, le coût de l’accord de divorce entre les deux parties s’élèverait à 30,2 milliards de livres sterling (36,14 milliards d’euros) entre janvier 2020 et janvier 2025. Un chiffre vertigineux qu’il convient toutefois de considérer avec mesure, eu égard à certains indicateurs économiques ou tendances. Qu’en est-il réellement aujourd’hui ?
Source : Touteleurope.eu