L’égalité des genres constitue l’une des priorités de la Commission européenne dirigée par Ursula von der Leyen. Mais où en est-on ? Qu’en est-il dans chaque Etat membre ? Globalement, les inégalités femmes-hommes tendent à diminuer, mais sont encore loin d’avoir disparu.
Que ce soit au travail ou à la maison, l’égalité femmes-hommes est encore à atteindre. Si les écarts sont plus ou moins importants selon les Etats membres, les réduire constitue de manière générale un long processus. En 2023, les Etats membres de l’UE ont obtenu une note moyenne de 70,2 sur 100 en termes d’indice d’égalité de genre, outil de mesure conçu en 2013 par l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Un chiffre qui pour la première fois dépasse la barre des 70 points avec une progression de 1,6 points depuis 2022.
Les inégalités hommes-femmes se reflètent notamment à l’endroit des salaires. En 2022, les femmes gagnaient en moyenne 12,7 % de moins que les hommes dans l’UE, d’après Eurostat.
L’écart grimpe jusqu’à 21,3 % en Estonie. Le Luxembourg est en revanche le seul pays de l’UE où les femmes sont légèrement mieux payées que les hommes, avec des salaires 0,7 % plus élevés. Quant à la France, elle se situe au-dessus de la moyenne européenne en matière d’inégalités salariales, les hommes gagnant 13,9 % de plus que les femmes, contre 15,6 % en 2020.
Pour réduire ces écarts, l’Union européenne a adopté en mai 2023 une directive fixant des règles de transparence des rémunérations. Le texte impose aux Etats membres de mettre en place, d’ici le 7 juin 2026, des dispositifs permettant une meilleure transparence et une meilleure communication des salaires, aussi bien pendant la phase de recrutement que pendant l’exécution du contrat de travail.
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Source : www.touteleurope.eu