Un mois après l’invasion russe, qu’a fait l’Union européenne pour l’Ukraine ?

Un mois après l’invasion russe, qu’a fait l

Sanctions contre la Russie, envoi d’armes, accueil des réfugiés et aide financière… Après l’offensive militaire lancée par Moscou en Ukraine le 24 février, l’Union européenne s’est rapidement mobilisée et a pris plusieurs mesures inédites.

La guerre éclair voulue par Vladimir Poutine n’a pas eu lieu. Un mois après le début de l’invasion russe, l’Ukraine ne semble pas près de capituler, malgré les conséquences tragiques du conflit. A l’ouest du pays, l’Union européenne a vite agi pour lui apporter son soutien, conjointement avec de nombreux autres pays dans le monde, organisations et entreprises. Elle a pris des décisions parfois sans précédent, tentant d’être à la hauteur d’une situation historique pour le Vieux Continent.

Dès le 24 février au soir, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 pays de l’Union européenne se sont réunis pour un sommet européen extraordinaire. Ils se sont entendus sur des sanctions aux “conséquences lourdes et massives” pour la Russie, d’après leurs conclusions. Ils ont convenu de mesures restrictives devant cibler les secteurs financiers, de l’énergie et des transports et limiter les exportations russes. La Biélorussie, soutien de Moscou et d’où a été lancée en partie l’invasion de l’Ukraine, a elle aussi été visée.

Le lendemain, Vladimir Poutine et le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov ont été personnellement touchés par des sanctions avec un gel de leurs avoirs financiers dans l’UE.

Des sanctions d’une ampleur inédite

Quatre jours plus tard, le 28 février, l’UE a encore musclé sa réponse. Le principe de l’exclusion de banques russes de Swift, le système de messagerie bancaire le plus utilisé au monde, est alors acté. Si ce ne sont encore que 7 établissements sur 300 qui sont touchés, ceux-ci ont néanmoins un poids conséquent sur l’économie de la Russie, à l’instar de VTB, deuxième banque du pays, ou encore Novikombank, spécialisée dans le financement de l’industrie. Et la liste des banques visées est susceptible de s’allonger.

Celles qui sont directement liées au commerce du gaz n’ont toutefois pas été “débranchées”, comme Gazprombank (filiale de la société Gazprom). Les Européens en dépendent encore fortement, en particulier certains pays comme l’Allemagne et l’Italie. C’est pour cette raison que la Commission européenne a proposé, le 8 mars, un plan pour se débarrasser des hydrocarbures russes dans le mix énergétique européen “bien avant 2030”, date fixée à 2027 par les Etats membres lors du sommet européen de Versailles les 10 et 11 mars.

L’exclusion des banques de Swift n’est pas la seule mesure lourde de conséquences décidée par les Vingt-Sept. Les transactions avec la Banque centrale russe ont été interdites et ses avoirs dans l’UE immobilisés, ce qui limite sa capacité à puiser dans ses réserves pour contourner les sanctions imposées à la Russie. Autre mesure significative : l’espace aérien de l’Union européenne est fermé à l’aviation russe. Les oligarques, alliés du régime de Vladimir Poutine et qui se sont enrichis avec la chute de l’URSS, sont eux aussi visés par l’immobilisation de biens et de capitaux, ou encore l’interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE.

Des armes envoyées aux Ukrainiens

Face au moment de bascule historique que constitue cette guerre pour l’Europe, ses dirigeants ont également pris des décisions inédites en matière de défense. Pour la première fois, l’Union elle-même a financé l’envoi d’armes létales à un pays en guerre.

Un choix opéré par les Etats membres qui, le 28 février, ont approuvé une enveloppe de 450 millions d’euros d’armes à destination de l’Ukraine, auxquels s’ajoutent 50 millions d’euros d’équipements de protection et de carburant. Ce financement a été permis par la Facilité européenne pour la paix, un instrument lancé en mars 2021 dans le cadre de la politique européenne de défense (PSDC).

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© Unsplash / Photographe : Daniele Franchi

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