Climat : les dirigeants européens annoncent leurs premiers engagements de la COP26

Méthane, déforestation, transition écologique en Afrique du Sud… De nombreux pays de la planète, ainsi que l’Union européenne, se sont engagés dans une série d’accords mardi 2 novembre, au début de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques.

“Avec en ligne de mire un réchauffement de la planète limité à +1,5°C, les dirigeants de la planète sont sous pression pour en faire davantage contre le dérèglement climatique”, constate Challenges. Sommés d’agir, ces derniers ont dès le début de la COP26, initiée le 31 octobre, pris de nouveaux engagements sur les domaines clefs du méthane, “deuxième gaz à effet de serre lié à l’activité humaine” comme le souligne l’hebdomadaire, mais aussi de la déforestation, qui aboutit actuellement à un recul des forêts de “27 terrains de football chaque minute, selon la présidence britannique de la COP26″ [Challenges]. Un dernier vise à favoriser la transition écologique en Afrique du Sud, “le plus gros émetteur de CO2 du continent” [L’Opinion].

Accord inédit sur le méthane

Plus de 90 Etats, parmi lesquels “La France, l’Allemagne, l’Argentine, le Canada, le Brésil, les Etats-Unis, l’Indonésie, l’Irak ou encore le Royaume-Uni” [Le Monde], de même que l’Union européenne, se sont engagés à “réduire drastiquement les émissions de méthane d’au moins 30 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2020″, indique Challenges. “Le méthane est l’un des gaz que nous pouvons réduire le plus vite. Ce faisant, cela permettra de ralentir immédiatement le changement climatique”, a affirmé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen [France 24].

Il s’agit d’un “premier engagement politique mondial en la matière”, fait savoir Le Monde. Un engagement dont les pays signataires représentent “70 % du PIB Mondial” [Challenges] et “près de la moitié des émissions [planétaires]” [Le Monde].

“Le méthane (CH4), émis par l’agriculture et l’élevage, les combustibles fossiles et les déchets, est le deuxième gaz à effet de serre lié à l’activité humaine après le dioxyde de carbone (CO2)”, explique Le Monde. Le quotidien précise qu’en tant que gaz à effet de serre, “son effet de réchauffement est vingt-neuf fois plus important par kilogramme que celui du CO2 pour un horizon de cent ans, et quatre-vingt-deux fois pour une période de vingt ans”. Bémol à cet accord, “la Chine, la Russie et l’Inde, qui pèsent pour un tiers des émissions, ne font pas partie de cette nouvelle alliance”, note Le Monde.

Limiter la déforestation

Pour protéger les poumons verts de la planète, “une centaine de pays abritant 85 % des forêts mondiales, dont le Brésil, très critiqué pour sa politique environnementale, se sont engagés, mardi 2 novembre, à enrayer la déforestation d’ici à 2030″, relate France 24. “Une initiative qui bénéficiera d’un financement public et privé de 16,5 milliards d’euros sur plusieurs années”, poursuit la chaîne d’information internationale.

“L’accord est essentiel car la priorité absolue doit être de protéger les forêts restantes et les autres écosystèmes naturels, ce qui aura des effets directs sur le climat et la biodiversité”, a déclaré le Brésilien Alexandre Antonelli, directeur des Sciences au Royal Botanic Gardens Kew au Royaume-Uni, interrogé par Ouest-France.

A cette occasion, “trente institutions financières, dont Aviva ou Axa, jurent de ne plus investir dans les activités liées à la déforestation”, rapporte le quotidien régional. “Il était temps”, considère Ouest-France : “entre 2013 et 2019, rien qu’en Europe, les banques ont déversé 7 milliards d’euros dans six groupes alimentaires que le ‘ratiboisage’ d’arbres ne gênait guère”.

Insatisfaites de l’accord sur la déforestation, plusieurs ONG et défenseurs de l’environnement pointent malgré tout une “promesse trop molle” [Le Monde]. Pour Greenpeace, “l’objectif de 2030 reste trop lointain et donne le feu vert à ‘une décennie supplémentaire de déforestation’ ”, cite le quotidien.

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